Per aspera ad astra
Nos poignets liés et luminescents
Ton invincible sérieux dans les rythmes évanescents
Me rappellent au jour de cette valse à trois temps,
Où tes jalouses amours fusillaient nos corps adolescents.
Ce soir doit bien remonter à une décennie
Et depuis nous avons souffert bien des décès, dis,
Mais mon cœur endurci pour tes yeux noirs s'enflamme
Quand jamais lycéenne ils n'avaient atteint mon âme.
Je ne sais ni où naissent ni où mourront ces tourments
Seulement qu'une caresse a su glacer mon sang.
Je ne dors plus la nuit, mes rêves sont ternes
Tu tournes dans ma tête mais jamais je ne te cerne.
Les étoiles depuis toi brillent de mille feux
Sûrement se moquent-elles de notre cirque pernicieux.
Je sais que tu ne sais pas, et je préférerais ne pas savoir
Mais il y a peu de place pour le doute quand seule dans le noir
Mes yeux ne voient que ces bracelets phosphorescents
Et ta main contre ma main le soir du Nouvel An.